Vers les années 80 on a observé petit à petit et impuissamment de variation climatique ; la situation s’est aggravé avec l’arrivé massive des réfugiés Rwando-burundais de 1993-1994 où la coupe intempestive des bois a été faite avec le concours du gouvernement de l’époque, du haut commissariat de réfugiés (HCR) et des opérateurs économiques nationaux dont aujourd’hui, les paisibles citoyens paient ses conséquences, ne sachant pas à quel saint se vouer. Toutefois, le facteur de la démographie n’est pas mis à l’écart à ces enjeux. Pour pallier aux problèmes auxquels les communautés font face, l’IJED utilise avec l’appui de ses partenaires, notamment ZOA l’approche GIRE (gestion intégrée des ressources en eau) moteur du développement économique et social et également un élément essentiel à la préservation de l'environnement naturel. IJED plante des bambous et les lecaena dans la protection du barrage du canal d’irrigation érigé à la rivière Luberizi et le long du canal elle y érige en quinconce les palmiers à l’huile et les vétivers de part et d’autre du canal de 5 kilomètres.